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Une collection ? Peintures et dessins 1600-2000

Visuel principal
Introduction

À travers cent cinquante tableaux et dessins réalisés sur quatre cents ans, une collection française propose un parcours mettant en regard art ancien et art moderne et contemporain. Face à des artistes anciens (La Fosse, Le Brun, Robert) sont montrés des artistes des XIXe et XXe siècles, parmi lesquels Boilly, Delacroix, Devéria, Ingres, Chassériau, avec un ensemble de peintres d’histoire de la fin du XIXe siècle comme Laurens, Bonnat, Gérôme, Puvis de Chavannes, Degas. Le XXe siècle comporte des œuvres d’artistes reconnus (Denis, Villon, Matisse, Balthus, Dufy) et un ensemble d’œuvres abstraites autour de 1950 (Bazaine, Hartung, Atlan), à côté d’autres moins célèbres. Sont exploitées certaines pistes hors courant : dessins de presse, caricatures. Ces œuvres en majorité inédites invitent au dialogue entre les époques et entre les artistes et privilégient la curiosité, propre du collectionneur.

Catalogue de l'exposition
en vente à la boutique RMN du musée et dans toutes les bonnes librairies. 22,50 €. Coédition musée des Beaux-Arts de Lyon / Éditions El Viso. 224 pages, richement illustré


 

 

 

Du 18 octobre 2024 au 26 janvier 2025
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Le monde de Fred Deux

Visuel principal
Introduction

Le musée des Beaux-Arts a rendu hommage à Fred Deux (1924-2015) en lui dédiant la plus grande rétrospective qui lui ait jamais été consacrée. L'exposition fit suite à deux donations récentes. La plupart de ses dessins commence par une tache, à l’encre de Chine ou en couleurs, qu’il travaille ensuite avec diverses techniques. Son travail s’organise par cycles et par séries, selon un temps en spirale, avec des progressions et des reprises de motifs plus anciens. À ses talents de dessinateur, Fred Deux ajoute ceux d’écrivain et de conteur, documentant et construisant le récit de sa vie.

 

Le musée des Beaux-Arts rend hommage à Fred DEUX (1924-2015) en lui dédiant la plus grande rétrospective qui lui ait jamais été consacrée.

Suite à deux donations récentes, une exposition rétrospective consacrée à l’œuvre de Fred Deux est présentée dans les collections modernes.

Issu d’une famille ouvrière modeste, Fred Deux a abordé le dessin en autodidacte, notamment suite à la découverte bouleversante de l’œuvre de Paul Klee en 1948.

La plupart de ses dessins commence par une tache, à l’encre de Chine ou en couleurs, qu’il travaille ensuite avec diverses techniques. Son travail s’organise par cycles et par séries, selon un temps en spirale, avec des progressions et des reprises de motifs plus anciens.

À ses talents de dessinateur, Fred Deux ajoute ceux d’écrivain et de conteur, documentant et construisant le récit de sa vie.


Commissariat :

Sylvie Ramond, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon ;
Pierre Wat, professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Du 20 septembre 2017 au 8 janvier 2018
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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À la mort, à la vie !

Vanités d'hier et d'aujourd'hui
Visuel principal
Introduction

Vanité [nom féminin (latin vanitas)] - Dictionnaire Larousse.
Littéraire : Caractère de ce qui est vain, futile, vide de sens.
Art : Composition, nature morte le plus souvent, évoquant les fins dernières de l'homme. 

L’exposition présente les typologies de la vanité de la fin du XVe siècle à l’art contemporain, avec une sélection de près de 150 œuvres : estampes, gravures, dessins, peintures, sculptures et installations.

Son parcours illustre la réflexion sur la finitude de l’existence humaine et ses expressions artistiques, faisant entrer en dialogue des œuvres du musée et des collections du macLYON. Les différentes sections de l’exposition invitent à une interrogation sur le sens de l’existence et le temps qui passe, sur la vanité des prétentions humaines de transcender les limites temporelles, et présentent la célébration par les artistes de la fragilité et de la beauté de la vie.

Cette exposition est organisée dans le cadre du Pôle des musées d’art qui réunit depuis 2018 le musée des Beaux-Arts (MBA) et le musée d’Art contemporain (macLYON).

Elle s’inscrit à la suite des expositions Penser en formes et en couleurs, présentée du 8 juin 2019 au 5 janvier 2020 au musée des Beaux-Arts et Comme un parfum d’aventure, présentée du 7 octobre 2020 au 18 juillet 2021 au musée d’art contemporain.


Commissariat :

Ludmila Virassamynaïken, conservatrice en charge des Peintures et sculptures anciennes, Musée des Beaux-Arts de Lyon

Du 22 novembre 2021 au 7 mai 2022
Tarif

Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes
12€ / 7€ / Gratuit voir conditions

Tarif réduit pour les abonnés Técély. Sur présentation de la carte d'abonné

Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Connecter les mondes

Visuel principal
Introduction

Voir l'ailleurs dans l'ici

La mondialisation a connu une accélération considérable ces dernières décennies mais elle s’inscrit également dans une continuité d’échanges et de dialogues interculturels. L’exposition Connecter les mondes présente un ensemble de formes artistiques d’hier et d’aujourd’hui qui ne connaissent pas réellement de frontière ou de limite géographique.

 

Si les artistes, les techniques, les objets n’ont jamais cessé de circuler, l’histoire de ces échanges se mêle à celle, douloureuse, des conquêtes et des dominations. Dans un même temps, la fascination, l’appropriation ou l’assimilation d’autres cultures ont construit les regards et les sensibilités des artistes et des spectateurs.

 

À l’aune d’une société plurielle plongée dans la globalisation, l’exposition Connecter les mondes est l’occasion d’apporter un nouvel éclairage sur ce dialogue artistique, à partir d’un ensemble de peintures, dessins, installations et vidéos, issu des collections du musée et du macLYON, et enrichi par des prêts exceptionnels.

Tarif réduit sur présentation du billet d'entrée du macLYON (de moins de 6 mois).


Commissariat :

Sylvie Ramond, directeur général du pôle des musées d’art, MBA | macLYON, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, conservateur en chef du patrimoine

Léa Saint Raymond, maître de conférences en histoire de l’art à l’université Paris Sciences et Lettres, auteur de Fragments d’une histoire globale de l’art, Paris, Presses de l’École normale supérieure, 2021 

Du 21 juin 2024 au 1er septembre 2024
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions (billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes).

Tarif réduit sur présentation du billet d'entrée du macLYON (de moins de 6 mois).

 

Réservez votre billet
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

Visuel : Thaiday Snr Ken, Black Trevally (détail), 1998. Lyon, Musée d'Art Contemporain. Image © Collection macLYON - Photo Blaise Adilon / Égypte, Masque funéraire (détail), Ier-IIe siècle ap. J.-C. Lyon, musée des Beaux-Arts. Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette.

Partenaires

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Zurbarán. Réinventer un chef-d’œuvre

Visuel principal
Saint-François
Francisco de Zurbaran
Saint François d'Assise, 1636.
Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette
Introduction

Pour la première fois, l’exposition Zurbarán. Réinventer un chef-d’œuvre se propose de réunir, du 5 décembre 2024 au 2 mars 2025, les trois tableaux représentant Saint François debout momifié peints par Francisco de Zurbarán, conservés respectivement au musée des Beaux-Arts de Lyon, au Museu Nacional d’Art de Catalunya (MNAC) à Barcelone et au Museum of Fine Arts de Boston. La confrontation aussi inédite que spectaculaire des Saint François de Lyon, Barcelone et Boston formera le cœur de l’exposition, les infimes variantes entre ces trois versions permettant d’éclairer le sens de chacune d’elles.

Le sujet des tableaux de Lyon, Barcelone et Boston participe de leur singularité, au même titre que leur exécution magistrale. Saint François y apparaît tel que le pape Nicolas V l’aurait découvert en 1449 dans la crypte de la basilique d’Assise, debout, les yeux ouverts levés vers le ciel « comme une personne vivante », selon le récit du cardinal Astergius dans une missive adressée à l’abbé Jacopo de Cavallina. Le corps du saint serait apparu au pape sans corruption, du sang frais coulant d’une plaie à l’un de ses pieds.

 

Présent avant la Révolution dans le couvent des Colinettes, une congrégation religieuse lyonnaise située sur la colline de la Croix-Rousse, le Saint François debout momifié du musée de Lyon fut la première œuvre de Zurbarán présente en France, sûrement dès le XVIIe siècle, ainsi que la première à avoir rejoint les collections d’un musée français, dès 1807.

Devenu depuis l’une des pièces maîtresses de la collection de peintures, ce tableau a de tout temps frappé par sa force d’expression et par sa remarquable qualité ceux qui l’ont contemplé. Le premier directeur du musée, François Artaud, a rapporté qu’avant d’intégrer les collections du musée, « les religieuses l’avaient fait disparaître comme objet effrayant » et que lorsque M. Morand « le retrouva dans les greniers. Son chien y aboya contre ». Les générations de visiteurs, de critiques et d’artistes qui eurent l’opportunité d’admirer cette œuvre de 1807 à nos jours n’ont cessé, pour leur part, de saluer sa modernité, tout en y reconnaissant le reflet de leurs propres aspirations.

À travers cette exposition, il s’agira ainsi d’explorer les ressorts et les sources de cette création, mais aussi de recenser et d’interroger le sens des nombreux avatars de ces icônes du Siècle d’Or, grâce à la réunion d’une centaine d’œuvres créées du XVIe au XXIe siècle, aussi bien des tableaux que des sculptures, des dessins, des gravures, des photographies ou encore des pièces de haute couture.

L’exposition réunira, en effet, un ensemble d’œuvres de Zurbarán pouvant être mises directement en rapport avec cette composition, ainsi que des œuvres témoignant du développement de cette iconographie en Europe à la période moderne. Il s’agira, par ailleurs, de faire état de la prodigieuse réception de ces œuvres iconiques créées par Zurbarán auprès d’artistes des XIXe, XXe et XXIe siècles.

Cette exposition aspire à célébrer la beauté de l’œuvre de Zurbarán, mais aussi à faire la preuve de l’intemporalité des chefs-d’œuvre de la peinture ancienne, qui offrent à chaque époque des ferments pour la réflexion, la délectation et la création.

 

En vue de l’exposition, l’association des Amis du musée a financé l’intégralité de la restauration du tableau de Francisco de Zurbarán, Saint François d’Assise, peint en 1636.

Tarif réduit sur présentation du billet d'entrée du macLYON (de moins de 6 mois).
Tarif réduit à l'exposition pour les abonnés TCL, sur présentation de leur abonnement en cours de validité. 
Tarif réduit à l'exposition pour les voyageurs de la Renfe sur présentation de leur titre de transport (valable du 5 décembre 2024 au 2 mars 2025). 

Le catalogue de l’exposition est en vente à la librairie-boutique du musée. Éditions El Viso. 336 pages, 38€ 

Catalogue exposition zurbaran

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • A partir du 21 mars 2025, l'exposition Zurbarán (sobre) Natural sera présentée au Museu Nacional d’Art de Catalunya. 
Du 5 décembre 2024 au 2 mars 2025
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions (billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes).

Tarif réduit sur présentation du billet d'entrée du macLYON (de moins de 6 mois).

Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés.

Francisco de Zurbarán, Saint François d’Assise (détail), 1636. Lyon, musée des Beaux-Arts. Image © Lyon MBA - Photo Martial Couderette.
Owen Kydd, Moth (détail), 2015. Courtesy Owen Kydd and Monte Clark Gallery, Vancouver.

Partenaires :

Partenaires médias : 

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Formes de la ruine

Visuel principal
Introduction

« Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines » écrivait Chateaubriand. De l’Empire Romain jusqu’aux mondes imaginaires de la bande-dessinée, en passant par l’Égypte, les Amériques, jusqu’aux civilisations les plus lointaines, l'exposition Formes de la ruine établit un dialogue entre tous les types de ruines. Il s’agit d’interroger les sociétés à travers l’histoire et, en même temps, de découvrir le travail effectué par les artistes contemporains dans leur volonté de documenter et d’interpréter les ruines de nos sociétés industrielles et d’imaginer notre futur.

 

L’exposition s’intéresse à toutes les formes de pratiques des ruines, qu’il s’agisse de la collecte de fragments d’activités humaines sur et dans le sol, de l’aménagement d’espaces naturels à des fins mémorielles ou cultuelles, ou encore de la construction d’édifices comme les mégalithes, les pyramides et les ouvrages d’art des grands empires. L’exposition se propose d’organiser une sorte de périple des ruines, un dialogue continu entre les civilisations autour de quatre thèmes : la mémoire et l’oubli, l’équilibre entre nature et culture, le lien entre le matériel et l’immatériel, la tension entre présent et futur.

 

Conçue à partir de la réflexion d’Alain Schnapp, archéologue et historien, auteur de l’importante Une histoire universelle des ruines, parue en 2020, Formes de la ruine a pour ambition de proposer au public une transposition plastique et visuelle de sa pensée, avec plus de 300 œuvres présentées, des arts premiers à l’art contemporain.

Tarif réduit pour les abonnés de la carte TCL, en cours de validité, sur présentation de la carte.

Tarif réduit sur présentation du billet d'entrée du macLYON (de moins de 6 mois).


Commissariat :

Alain Schnapp, historien et archéologue, professeur émérite à l’Université de Paris-I
Sylvie Ramond, directeur général du pôle des musées d’art, MBA | macLYON, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, conservateur en chef du patrimoine

Assistés de Zoé Marty, conservatrice du patrimoine, musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole
Chiara Vitali, assistante scientifique, ENS Ulm / École du Louvre
Avec la participation d’Amandine Delbart, conservatrice du patrimoine stagiaire

Du 1er décembre 2023 au 3 mars 2024
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions (billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes).

Tarif réduit pour les abonnés Técély sur présentation de la carte.

Tarif réduit sur présentation du billet d'entrée du macLYON (de moins de 6 mois).

Réservez votre billet
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

Joel Sternfeld, After a flash flood, Rancho Mirage, California July 1979 (détail), Paris, Musée national d'art moderne / Centre Pompidou . Droits réservés. Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Bertrand Prévost

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Robert Guinan. Chicago

En marge du rêve américain
Visuel principal
Les salles de l'exposition Robert Guinan
Vue de l'exposition : Robert Guinan, Chicago. En Marge du rêve américain - 2 Juin au 27 août 2023
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre une exposition à l’artiste américain Robert Guinan (1934-2016). Il s’agit de la première rétrospective proposée dans un musée français depuis les expositions du musée de Grenoble en 1981 et de l’Académie de France à Rome en 2005. Les expositions qui lui ont été consacrées à la galerie Albert Loeb (Paris) entre 1973 et 2008 ont fait connaître l’artiste en France. Près de quatre-vingt œuvres, créées entre 1965 et 2002, seront réunies. Elles proviennent du Musée national d’art moderne, du musée de Grenoble et du Centre national des Arts plastiques ainsi que de nombreuses collections particulières en France, en Italie et en Allemagne. L’importante sélection de peintures et de dessins sera complétée par deux séries de lithographies, l’une sur le thème de l’esclavage, l’autre inspirée des poèmes de guerre du grand poète anglais pacifiste Wilfred Owen.

 

En 1978, le musée des Beaux-Arts de Lyon acquiert auprès de la galerie lyonnaise Le Lutrin Portrait of Nelly Breda, 1973. Le tableau représente la mère d’Emile Breda, un musicien ami de l’artiste, compagnon de ses virées nocturnes dans les bars de Chicago qui lui fait rencontrer la plupart de ses modèles. À travers notamment ses scènes de bars et ses portraits, Guinan livre une réalité́ sans détour.

Originaire de Watertown (État de New York), Guinan rejoint Chicago en 1959 pour suivre à l’Art Institute des cours d’histoire de l’art, de peinture et de photographie. Après avoir abordé durant sa formation l’expressionnisme abstrait et le Pop Art, il adopte dans les années 1970 un style réaliste, prenant essentiellement pour sujet des déshérités, issus des quartiers pauvres de Chicago. Profondément attaché à Henri de Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, l’artiste est parfois rapproché d’Edward Hopper. Toutefois, alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, dans un rapport de fraternité avec ses modèles.

L’exposition s’inscrit dans la lignée des nombreux travaux menés ces dernières années, qu’il s’agisse du grand programme d’étude des représentations des noirs dans l’art occidental de Henry Louis Gates Jr. (The Image of the Black in Western Art, Harvard, Harvard University Press, 2010-2014) ou de l’exposition « Le Modèle noir. De Géricault à Matisse » présentée en 2019 au Musée d’Orsay, tout en révélant, au-delà de toute ségrégation, l’attachement du peintre à traduire la condition humaine des laissés pour compte.

 

Commissariat :

Sylvie Ramond, directeur général du pôle des musées d’art, MBA | macLYON, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, conservateur en chef du patrimoine

Albert et Sonia Loeb

Du 2 juin 2023 au 27 août 2023
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Réservez votre billet
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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Voyage en terre d’encens

Collections du Musée national – Sultanat d’Oman
Visuel principal
Voyage en terre d'encens
Oman : Voyage en terre d'encens - 12/05/2023 - 10/09/2023
Introduction

Le musée des Beaux-Arts de Lyon présentera, du 12 mai au 10 septembre 2023, une sélection d’œuvres du Musée national – Sultanat d’Oman à l’occasion de l’exposition Voyage en terre d'encens. Collections du Musée national – Sultanat d’Oman.

 

Le musée des Beaux-Arts de Lyon et le Musée national – Sultanat d’Oman ont conçu deux expositions croisées qui offrent un regard sur leurs collections respectives. À Mascate, le Musée national – Sultanat d’Oman présente des objets du musée des Beaux-Arts de Lyon, principalement autour du thème des parfums et de l’encens dans l'exposition Fragrant Journeys (17 octobre 2022 - 7 mai 2023). En mai, le musée des Beaux-Arts invitera les visiteurs à la découverte du patrimoine historique et artistique d’Oman.

Justement célébré pour la beauté de ses paysages entre montagne, mer et désert, le Sultanat d’Oman est fort d’un passé millénaire et de traditions heureusement préservées. Une vingtaine d’œuvres, de l'Antiquité à nos jours - brûle-encens, éléments architecturaux, arts du métal, manuscrits et  éléments de parures - , témoigneront de la richesse de la culture omanaise.  

Dans une scénographie évocatrice, les photographies de Ferrante Ferranti plongeront le visiteur au cœur de ce pays envoûtant. 

Du 12 mai 2023 au 10 septembre 2023
Tarif

8€ - 4€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

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PICASSO/ POUSSIN / BACCHANALES

Visuel principal
Introduction

Entre le 19 et le 25 août 1944, alors que les forces alliées et les résistants s’opposent à l’armée allemande dans les rues de Paris, Pablo Picasso travaille boulevard Henri IV, dans l’appartement de Marie-Thérèse Walter et de leur fille Maya. Dans ce contexte, il réalise une esquisse et une gouache d’après Le Triomphe de Pan (1636) de Nicolas Poussin. Aujourd’hui non localisées, les deux oeuvres dont les compositions sont directement empruntées au tableau de Poussin, rendent compte de l’atmosphère effervescente de la ville, à l’aune de la Libération. Cité par John Pudney dans un article paru en septembre 1944, Picasso considère cette bacchanale comme un « exercice, une autodiscipline, une saine fascination » réalisée pendant le temps des combats.

 

Pensée dans la continuité de l’exposition Poussin et l’Amour, cette exposition-dossier propose d’interroger la place de l’héritage de Poussin dans la construction de l’imaginaire bachique et érotique de Picasso. Malgré leur inaccessibilité, les bacchanales de 1944 sont le point de départ d’une réflexion consacrée au regard que porte Picasso sur l’oeuvre de Poussin tout au long de sa carrière et plus spécifiquement dans ses interprétations du thème des fêtes et des amours dionysiaques du début des années 1930 jusqu’à la fin des années 1960. L’exposition-dossier permettra également de replacer les bacchanales de 1944 au sein du corpus des oeuvres réalisées par Picasso pendant l’Occupation en regard des photographies et des récits qui cristallisent la notoriété de l’artiste au moment de la Libération.

Une exposition organisée dans le cadre de la "Célébration Picasso 1973-2023 : 50 expositions et évènements pour célébrer Picasso".

 

 

L’exposition est organisée en collaboration avec le Musée national Picasso – Paris

 

 

 

 

L'exposition bénéficie du soutien du Club du musée Saint-Pierre, mécène principal de l'exposition, grâce auquel le tableau de Nicolas Poussin, La Mort de Chioné, est entré dans les collections du musée.

Partenaires institutionnels

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Tarif réduit pour les abonnés Técély sur présentation de la carte.

Réservez votre billet
Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés. 

Retour à la programmation #Exposition archivée

Poussin et l'amour

Visuel principal
Introduction

Le génie de Nicolas Poussin n’a pas encore livré tous ses secrets. L’artiste est toujours considéré comme le maître de l’école classique française, l’archétype du peintre-philosophe. Qui sait aujourd’hui qu’il s’est également adonné au pur plaisir de peindre, en déployant une iconographie des plus licencieuses, et que certains de ses tableaux ont été jugés si érotiques qu’ils ont été mutilés, découpés, voire détruits, dès le XVIIe siècle ? 

 

C’est grâce au thème de l’Amour, -qui a rarement été aussi central dans l’œuvre d’un artiste-, que l'exposition fera découvrir un Poussin inconnu, séducteur et séduisant, qui s’est fait remarquer par l’hédonisme titianesque de ses premiers tableaux romains, où les modalités de la domination de l’Amour sur les hommes comme sur les dieux sont déclinées et mises en scène à travers les mythes de l’antiquité gréco-romaine. L’Amour a constitué un sujet et une inspiration constante pour l’artiste, jusqu’aux derniers chefs-d’œuvre, méditations picturales sur les ressorts de la puissance inflexible de l’Amour, aussi bien créatrice que destructrice. Bien loin de l’image austère du peintre-philosophe, qui s’est imposée pour le grand public, il faut aujourd’hui montrer un Poussin sensuel, voire érotique, mais aussi peintre-poète proposant une méditation profonde sur la puissance universelle et tragique de l’amour.

En organisant une exposition consacrée à « Poussin et l’amour », le musée des Beaux-Arts de Lyon entend mettre à l’honneur l’acquisition de La Mort de Chioné de Nicolas Poussin réalisée en 2016, comme il le fit en 2008 en organisant une exposition faisant écho à l’acquisition, en 2007, de La Fuite en Égypte du même artiste. Le peintre
séjourna à de nombreuses reprises à Lyon et il fut lié à la ville par un important réseau de relations amicales et commerciales qu’il y développa. C'est ainsi que La Mort de Chioné a été peinte pour le soyeux lyonnais Silvio I Reynon lors d'un séjour à Lyon de Poussin, vers 1622.

Une quarantaine de peintures et de dessins de Poussin figureront dans l’exposition qui s’articulera en cinq sections. Deux dossiers associeront plus spécifiquement un tableau avec un groupe de dessins, un premier autour de La Mort de Chioné du musée de Lyon et un second autour d’Apollon amoureux de Daphné du musée du Louvre.


Commissariat :

Nicolas Milovanovic, Conservateur en chef du Patrimoine, Département des Peintures, musée du Louvre
Mickaël Szanto, Maître de conférences, Sorbonne Université
Ludmila Virassamynaïken, Conservatrice en chef du Patrimoine, en charge des peintures et sculptures anciennes, musée des Beaux-Arts de Lyon

Avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre.

L'exposition bénéficie du soutien du Club du musée Saint-Pierre, mécène principal de l'exposition, grâce auquel le tableau de Nicolas Poussin, La Mort de Chioné, est entré dans les collections du musée.

Picasso / Poussin / Bacchanales

Pensée dans la continuité de l’exposition Poussin et l’amour, une exposition-dossier propose d’interroger la place de l’héritage de Poussin dans la construction de l’imaginaire érotique inspiré de l'antique chez Picasso. Entre le 19 et le 25 août 1944, Picasso exécute une esquisse et une gouache d’après le Triomphe de Pan (1636) de Nicolas Poussin. Le Triomphe de Pan de Picasso de 1944 s’inscrit dans un corpus particulièrement riche de créations sur le thème du plaisir et des excès de la fête dionysiaque. 

Une exposition organisée dans le cadre de la "Célébration Picasso 1973-2023 : 50 expositions et évènements pour célébrer Picasso".

 

 

L’exposition est organisée en collaboration avec le Musée national Picasso – Paris

 

 

 

 

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Tarif

12€ - 7€ - gratuit voir conditions
Billet donnant accès à l'exposition et aux collections permanentes

Tarif réduit pour les abonnés Técély sur présentation de la carte.

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Information horaires

Exposition ouverte du mercredi au lundi de 10h à 18h, le vendredi de 10h30 à 18h00.
Fermée les mardis et jours fériés.