A l'occasion de l'exposition Picasso, Matisse, Dubuffet, Bacon... Les modernes s'exposent au musée des Beaux-Arts (10 octobre 2009 - 15 février 2010), la Collection d'art contemporain de Société Générale présentait une sélection de sa collection.
Créée en 1995, la Collection d'art contemporain Société Générale est riche de plus de 200 œuvres originales et de 650 lithographies. Elle représente un panorama de la création plastique depuis la fin des années 1970 jusqu'à nos jours.
Depuis 2004, les acquisitions se concentrent sur la création contemporaine la plus récente autour de trois supports : la peinture abstraite, la sculpture et la photographie. Parmi les artistes représentés, citons quelques grands noms : Pierre Alechinsky, Valérie Belin, Jean-Marc Bustamante, Philippe Cognée, Stéphane Couturier, Olivier Debré, Thomas Demand, Wang Du, Barry Flanagan, Bernard Frize, Raymond Hains, Imi Knoebel, Bertrand Lavier, François Morellet, Aurélie Nemours, Thomas Ruff, Pierre Soulages, Zao Wou-Ki.
Cet engagement en faveur de l'art contemporain s'est renforcé en 2004 en devenant une politique de mécénat à part entière. Les œuvres de la Collection font ainsi régulièrement l'objet d'expositions dans des musées de référence, tant en France qu'à l'étranger. Exposées dans les locaux du siège de la banque, ces œuvres font également partie du cadre de vie des salariés et permettent d'initier en leur faveur de nombreuses actions pédagogiques autour de l'art.
Toutes les œuvres de la Collection sont visibles sur un site dédié : collectionsocietegenerale.com
Dominika Horáková
Les images réalisées par Dominika Horáková proposent des errances visuelles dans des espaces dont la perception quasiment onirique est induite par les cadrages et les jeux de matériaux photographiés.
Dans la série ci-dessous intitulée Lost in Space (perdu dans l'espace), l'artiste aborde la ville d'aujourd'hui, dont les nouveaux centres poussent comme des champignons. Tout est neuf, luxueux, vide, aseptisé et inachevé. Même lorsque les architectures se peuplent, elles n'en restent pas moins étranges et stériles.