Le musée des Beaux-Arts de Lyon rend hommage à la carrière de Geneviève Asse, mettant en lumière, sur une vaste chronologie, des temps forts et d’autres moins bien explorés de son œuvre :
- les débuts figuratifs,
- la peinture blanche – plutôt que son bleu fameux –,
- et les dessins – sans doute les moins étudiés et montrés.
Tarif : 7€ / 4€ / Gratuit
Le billet donne droit à l'entrée des collections permanentes et des autres expositions du musée.
Exposition du 29 mai au 21 septembre 2015 - Salle 200 - 2e étage du musée
Geneviève Asse est née en 1923, à Vannes, en Bretagne. À l’âge de onze ans, elle est scolarisée à Paris et entre en 1940 à l’École des arts décoratifs. Elle découvre au Louvre la peinture de Chardin : « Chardin m’a apporté beaucoup : la lumière, la construction, un silence, et la transparence, la transparence des objets : un fruit dans un verre. »
À partir des années 1960, sa peinture se libère de l’objet, pour devenir formes dans l’espace, puis tout entière lumière, réglée sur quelques lignes verticales ou horizontales. En 1961, elle rend visite à Giorgio Morandi - rencontre décisive. Après avoir exploré le blanc, sa peinture se tourne, au milieu des années 1970, vers le bleu, correspondant à une certaine spiritualité.
Le musée lui consacre un parcours, depuis les objets, natures mortes, volumes et plans abstraits des premières années fondatrices (1943-1958), jusqu’aux paysages (1963-1971) et à la transfiguration des toiles blanches (1971-1980).
En contrepoint, son œuvre dessiné est présenté à travers une sélection d’une trentaine de feuilles réalisées entre les années 1940 et le tournant de 1990. Cette exposition entre en résonance avec les œuvres qui figurent dans la collection permanente du musée.
Ainsi en va-t-il
- des Boîtes bleues (1948-1950), regardant vers l’art ancien,
- ou de la Composition Couleurs dans l’espace [Couleurs de l’espace] (1966)
- et du Triptyque Peinture de 1970, témoignages du dépassement figuratif de l’après-guerre, représenté dans la collection d’art moderne du musée.